browser icon
You are using an insecure version of your web browser. Please update your browser!
Using an outdated browser makes your computer unsafe. For a safer, faster, more enjoyable user experience, please update your browser today or try a newer browser.

Montréal La Cluse, un des 7 Montréal de France

Posted by on 7 février 2011

Montréal La Cluse est un des berceaux de la famille Montange.

Il y a bien sûr un Montréal très connu au Canada, mais il y en a 7 en France : dans l’Ain, en Ardèche, dans l’Aude, la Drôme, le Gers, l’Yonne ainsi qu’un château en Périgord.

Montréal La Cluse (3700 habitants environ lors du recensement de 1999) fait partie de la communauté de communes d’Oyonnax.

De nombreuses usines assurent un fort niveau d’emploi sur la commune ou les environs jusqu’à Oyonnax. Les industries du bois ont été progressivement remplacées par celles du plastique (fabrication de moules ou moulage de pièces). Oyonnax est restée longtemps « capitale » de l’industrie du plastique. La ville et ses environs comptent de nombreux ateliers de moulage ou de mécanique, si bien que l’on parle de la Plastic Valley ! En fait, les industriels oyonnaxiens se sont rendus compte très tôt de l’intérêt des matières synthétiques pour remplacer le bois et la corne dans la fabrication traditionnelle des peignes. Celluloïd (fabriquée à Oyonnax par une coopérative l’Oyonnaxienne, Bakélite, Galalithe et Rhodoïd ont été tout d’abord utilisées puis remplacées par la suite par les matières plastiques moulables (polystyrène, polyéthylène,…). Une industrie de fabrication de montures de lunettes s’est développée en lien avec les opticiens du Jura tout proche.

De nombreuses pièces en plastique partaient alors chaque jour aux quatre coins de la France, mais, depuis plusieurs années, les ateliers de moulage se sont déplacés vers les lieux où les pièces sont utilisées, – par exemple à côté des usines d’assemblage de véhicules pour les pare-chocs -, afin de travailler en « flux tendu », ce qui a entraîné la fermeture ou la réorganisation de nombreux ateliers sur la zone. De plus, les presses à mouler le plastique deviennent de plus en plus sophistiquées et automatisées et les besoins en main d’œuvre évoluent : les manœuvres, remplacés par des robots, doivent devenir des régleurs, en charge de plusieurs machines automatiques ou… pointer au chômage.

D’autres activités très répandues dans la première moitié du XXème siècle ont complètement disparu : tissage de soieries, taille de diamants, activités réalisées chez les particuliers et non en atelier. Une usine de fabrication de pipes a même existé à Montréal au début du siècle, émanation d’une entreprise de Saint Claude.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *