Les premiers renseignements que j’ai pu glaner proviennent d’un article du journal Le Progrès, paru en 1949, et célébrant le centenaire de la tournerie Montange
C’est en 1848 que Louis François Montange a créé un atelier artisanal de tournerie à Montréal. En 1853, son travail est remarqué lors de l’exposition des produits industriels et agricoles de Nantua : Montange de Montréal a présenté 2 rouleaux de métiers à tisser et une salière double en buis.
En 1872, Félix Montange, âgé de 23 ans, succède à son père, qui a 51 ans, à la tête de l’atelier et s’installe dans des locaux plus adaptés à Condamine La Doye. Une quinzaine d’ouvriers y travaillent. L’énergie nécessaire pour les machines est fournie par une roue à aubes sur la Doye.
En 1884, Félix Montange achète la propriété du Moulin au comte de Douglas et réinstalle son entreprise à Montréal. Un barrage sur l’Ange avait été installé en 1858 pour le comte de Douglas. Deux roues à aubes fournissaient l’énergie à une scierie et à la tournerie. Deux turbines ont remplacé les roues à aubes en 1915. En 1904, l’établissement occupe 30 ouvriers.